Le trip circuit d'aout 2013 des T Bros.
Posté : 08 août 2013 17:53
Samedi 3 aout
13h15, j'atteris à Orly
15h, admission remontée, je suis dans le Z4 direction Le Mans avec Joe et son MR dans le rétro.
Apres 2h de route, nous prenons nos chambres à L'ibis (cheap) budget dans le centre ville.
Remplissage des réservoirs, lavage des voitures, et recherche d'un point d'eau... enfin de bière :p
Le Café Le Mans Légend nous jette sa devanture au visage, comme une évidence :
A mi-pinte, nous voyons arriver un duo d'Anglais bien connu des années précédentes, propriétaires d'un Z3M et d'une Westfield.
A ce moment du récit, le lecteur avisé se demande en quoi ce récit le concerne et pourrait lui offrir, même de loin, le moindre intéret.
Soyons clair, lecteur avisé, ta question est légitime, néanmoins, tout avisé que tu es, entre le titre de ce topic et le lieu de l'action (Le Mans, essaye de suivre, quand même !), tu dois te douter qu'à un moment, tu devrais avoir un compte-rendu de tours de circuit.
Néanmoins, ne négligeons pas les préliminaires ... non, ne les négligeons pas ...
Revenons à notre dynamique duo de sexagenaires anglais. Clyde, le proprio du Z3M rouge déjà mentionné dans des récits des années précédantes que tu n'auras pas manqué de lire précédemment, ami lecteur, se dandine sur sa chaise en me demandant si jai toujours la même voiture. Il se dandine 2 fois plus quand je lui réponds oui et lui demande si il a changé. Il répond alors qu'il a toujours un Z3M, mais noir.
Et avec un moteur différent.
Ma réaction naturelle est de demander si c'est un V8 (pensant au 4l de M3)... Il confirme pour le V8, mais pas la cylindrée, V8 de 7L d'origine Corvette, un montage blasphème dont seuls les anglais sont capables.
Là, les plus pointus en moteur américains feront la remarque que les V8 ne font pas 7l ... ben si, avec un réalésage, parce que stock ca avance pas assez. Donc 520ch dans un Z3M, ca demande à être vu. Bémol : la boite marche aussi bien de celle de l'Elise de Pierre
Bon ca justifiera au moins d'en faire des photos ! :p
Apres quelques pintes, un repas varié et équilibré (une pizza mi saumon, mi jambon) et de bonnes tranches de rigolade (en anglais), il est temps d'aller dormir pour nous, et pour vous, de passer aux chapitres ultra palpitants du récits.
Quand vous entendez la clochette, tournez la page.
...
... ...
... ... ...
lol
... ... ...
Dimanche 4 aout
Joe et moi réussissons l'exploit de nous paumer entre l'hotel et le circuit.
Heureusement, nous arriverons à l'heure et seront dans les premiers enregistrés.
Préparation des voitures (durcir les ammortisseurs, vérifier la pression des pneus), briefing, petit déjeuner pendant les tours découvertes parce qu'on est des habitués et qu'on a pas besoin des tours de découverte, et c'est parti.
Je me suis fixé 2 objectifs pour la matinée :
- travailler les reglages de suspensions et de pressions des pneus
- prendre les virages en freinant tres tot pour trouver la vitesse maxi en courbe quand la voiture n'est pas perturbée pour un transfert de masse (ah ben oui tout de suite c'est plus sérieux que les conneries de la veille)
Les 2 points ont révélé pas mal de choses :
J'avais pour habitude de régler l'arrière plus souple que l'avant, c'était une erreur qui provoquait le sous virage dans les enchainements rapides. Les 4 coins au plus dur des susp donne les meilleurs résultats.
Les pneus chauffent enormement, au cours de la journée, il faut controller la pression et en retirer... beaucoup. J'ai fini la journée avec 1.8 devant et 1.6 derriere a froid, ce qui donnait 2.2 a chaud partout.
Pour travailler les passages en courbe, je surveillais le regime en sortie, et je me suis rendu compte que dans certaines, avec transfert de masse je sortais a 4000 tours a cause de l'instabilité de la voiture, contre 5000 sans transfert de masse... édifiant !
Après cette matinée studieuse, un repas dans un buffalo dépouillé de son stock de viande (à venir, notre reportage sur les difficultés de se restaurer au Mans un dimanche midi d'aout), je me suis mis en mode passager pour aller copier les techniques de pilotages de gens rapides, une Elise S (moteur 1ZZ) avec prepa chassis et une Elise S plus récente (avec 2ZZ compressé 220ch) et chassis stock.
Y'a pas à dire, ces petits jouets, c'est sympa sur circuit J'ai été "décu" de la SC, avec un moteur sans sonorité ni caractère, rien à voir avec le bruit du moteur de l'Exige S du doc.
De plus la vmax dans la courbe Dunlop ne m'a pas "scotché" (un petit 190), donc je ne me vois pas passer du Z4M à une Elise SC. Par contre ce serait une bonne evolution pour Joe, encourageons-le dans cette voie
De mon côté, il était temps de passer à du taclage de la piste selon les règles de l'art, mixer transfert de masse ET les freinages travaillés le main permet d'atteindre des vitesses de passage et donc de sortie juste hallucinantes : sortir d'un virage à 6000 tours en 3, ca fait drole, et ca fait plein de kilometres/heure en plus par rapport aux autres.
Flirter avec la limite des pneus à ce point fait que forcément à un moment on les dépasse :
dans le S du chemin aux boeufs, le raccrochage / coup de raquette qui permet de faire le droit apres le gauche ne s'est pas fait, j'ai essayé de lever de pied pour faire prendre l'avant, j'ai essayé de remettre du gaz, mais rien a faire, les neus en surchauffe n'ont pas raccroché, du coup petit bisou aux pneus. Mon parechoc avant, a gauche, y'a des traces d'un mec garé trop pret, et à droite de la peinture des pneus du Bugatti ... il ne va pas aller en carrosserie pour rien !
De toutes facons, si on sort pas, c'est qu'on ne va pas assez vite :p
La journée se termine tranquillement, je fais une session de l'extrème juste pour voir s'il était possible de fatiguer mes Carbotech, sans succès, pneus et liquide de frein rendent l'âme avant que les plaquettes arrètent de freiner ^^ D'ailleurs on peut dire que le combo XP12/XP10 dépasse les capacités des AD08, puisque tout freinage "a fond" voire un peu moins declenche l'ABS... un truc difficilement immaginable sur une M, n'est ce pas ^^
Mes bouchons de valve ont par contre completement fondu, à cause de la chaleur dégagée par les freins :p
Une bien belle journée, perturbée (pour moi) par les contraintes toujours plus fortes chez Lotus on Track : apres le depassement par la gauche en ligne dorite uniquement, l'interdiction de chronometrer voici ... l'interdiction de fixer une camera (ou autre objet filmant) par ventouse. Il faut que ce soit collé / scotché / pincé (au choix). Super.
Donc pas de chrono et pas de video, merci à l'organisation.
Mes temps ont du progresser par rapport au 2'04"9 de l'année dernière, puisque je me suis tiré la bourre avec une Exige S 240 qui se chronométrait illégalement entre 2'01 et 2'02 sans me lacher
Nice !
Lundi 5 aout
Programme du jour : 5h de route Le Mans - Dijon via Orléans, le circuit de Dijon-Prenois étant la 2eme étape de ce trip circuit de l'été 2013.
Pour Le Mans - Orléans, nous prenons les départementales.
Moyenne bonne idée : de la ligne droite, des tracteurs, des camions, des scenic a doubler ... plus la peur du gendarme sur de la belle
route comme ca, et on va crever le plancher de la faible consommation.
Etape à Ormes, charmante petite ville visiblement pleine d'argent, et histoire de couper au plus court, on prend l'autoroute pour rejoindre Dijon, où l'hotel et surtout sa piscine nous attendent.
Le Z4 nous fera une petite joke en descidant de s'arreter sur l'autoroute, pour repartir 2km et s'arreter, et repartir, et s'arreter. et repartir. et s'arreter. et repartir.
Jusqu'a ce que je remette de l'essence dedans et que ca marche vachement mieux :p
Donc visiblement la chaleur a bousculé la jauge, et j'etais a sec ^^
Les 30 derniers kilometres pour rejoindre Dijon se feront sans probleme, et apres un petit tour en ville pour trouver des maillots de bain et de l'eau, tous en slip, et dans la piscine !
Je tiens à dire, à titre personnel, que faire une heure de piscine entre 2 circuits, c'est juste le top.
Bière, resto, vin, dodo, je m'appesantis pas plus sur le sujet.
Dans la soirée, nous voyons le ciel se couvrir et donc le risque d'avoir des orages le lendemain semble se confirmer.
Mardi 6 aout
Mon android a décidé de ne pas sonner le réveil, c'est donc Joe qui me réveille à 7h45 en frappant à la porte : "il fait beau". Sous entendu "il fait beau, alors bouge ton cul et prépare toi qu'on y soit vite" :p
Le temps de faire un plein à ras bord et on arrive en retard. Du coup briefing différé, enregistrement en retard, on mange pendant les tours découverte, alors que ce coup ci on les aurait bien fait : à part une soirée sur shift 2, Dijon tient de la découverte (j'y ai tourné en 2002 et Joe jamais).
La journée commence décidément bien mal, avec un débat entre les commissaires du circuit et l'organisation de lotus on track, pour savoir si on a le droit de décapoter ou non... pour arriver à non
Après 2 sessions sur le sec pour juste constater que la marge de progression est énorme, bam, orage, fermeture de la piste pour un peu plus de 30 minutes.
Ca pue la loose cette matinée quand même
Quand la piste rouvre, Joe se motive et y va, démontrant une belle maitrise du MR sur piste mouillée, et nous avons le plaisir de voir que globalement la piste sèche.
Je testerai le Z4M en mode "fillette appeurée", sur ce terrain, avec le DSC activé et le mode sport ... qu'elle belle combinaison, avec ca, n'importe quelle chèvre peut être rapide !!
Sur une echelle de difficulté de 1 à 10, je mettrais le Bugatti à 4 et Dijon à 8 voire 9 (220 dans la ligne droite, 140+ en courbe).
Les S peuvent se passer très vite, mais c'est dangereux : il y a du transfert de masse dans tous les sens et on va vite.
D'ailleurs Joe fera une fort belle sortie et ira s'enterrer dans les graviers à la reprise de l'après midi, se faisant au passage bien engueuler par un organisateur :p
Pendant que Joe testait la qualité des graviers, j'ai réussi, gràce à une subtile approche, à me glisser dans le siège de gauche d'une Ferrari 430 challenge straddale anglaise (donc RHD, dommage !). J'ai fait une petite video de l'interieur que je partagerai avec vous ^^
Alors pour décrire l'expérience, une Elise c'est un jouet, un peu rapide, un peu sympa sur circuit et une F430 Challenge straddale, ca tue le chien de sa mere : c'est grand, c'est leger (quand meme avec la clim), y'a pas d'insonorisant, ca pousse, ca tourne, ca freine, ca gueule, l'intérieur est en alcantara, y'a un bouton pour la marche arrière, c'est trop ENORME !!
D'ailleurs la journée finira de manière énorme, une belle bourre avec une Exige 280Ch qui fera passer toutes les autres voitures pour arrètées... mais pas de video, pas de chrono, dommage
Bilan : quand meme une journée bien meillure que prevue sur le plan de la meteo, qui donne tres envie d'y revenir, avec un autre club pour se chronometrer et filmer convenablement, en prenant le meme hotel (pour la piscine) et avec un peu plus de temps pour se promener dans Dijon et tester plus de restaurants la bas !
Sur Joe, je renouvelle mon commentaire : tu es aux limites du MR, aller "plus vite" sans passer sur des pneus plus extremes et/ou augmenter la puissance se traduira par des sorties de pistes plus nombreuses et plus fortes que ce qui s'est produit à Dijon.
13h15, j'atteris à Orly
15h, admission remontée, je suis dans le Z4 direction Le Mans avec Joe et son MR dans le rétro.
Apres 2h de route, nous prenons nos chambres à L'ibis (cheap) budget dans le centre ville.
Remplissage des réservoirs, lavage des voitures, et recherche d'un point d'eau... enfin de bière :p
Le Café Le Mans Légend nous jette sa devanture au visage, comme une évidence :
A mi-pinte, nous voyons arriver un duo d'Anglais bien connu des années précédentes, propriétaires d'un Z3M et d'une Westfield.
A ce moment du récit, le lecteur avisé se demande en quoi ce récit le concerne et pourrait lui offrir, même de loin, le moindre intéret.
Soyons clair, lecteur avisé, ta question est légitime, néanmoins, tout avisé que tu es, entre le titre de ce topic et le lieu de l'action (Le Mans, essaye de suivre, quand même !), tu dois te douter qu'à un moment, tu devrais avoir un compte-rendu de tours de circuit.
Néanmoins, ne négligeons pas les préliminaires ... non, ne les négligeons pas ...
Revenons à notre dynamique duo de sexagenaires anglais. Clyde, le proprio du Z3M rouge déjà mentionné dans des récits des années précédantes que tu n'auras pas manqué de lire précédemment, ami lecteur, se dandine sur sa chaise en me demandant si jai toujours la même voiture. Il se dandine 2 fois plus quand je lui réponds oui et lui demande si il a changé. Il répond alors qu'il a toujours un Z3M, mais noir.
Et avec un moteur différent.
Ma réaction naturelle est de demander si c'est un V8 (pensant au 4l de M3)... Il confirme pour le V8, mais pas la cylindrée, V8 de 7L d'origine Corvette, un montage blasphème dont seuls les anglais sont capables.
Là, les plus pointus en moteur américains feront la remarque que les V8 ne font pas 7l ... ben si, avec un réalésage, parce que stock ca avance pas assez. Donc 520ch dans un Z3M, ca demande à être vu. Bémol : la boite marche aussi bien de celle de l'Elise de Pierre
Bon ca justifiera au moins d'en faire des photos ! :p
Apres quelques pintes, un repas varié et équilibré (une pizza mi saumon, mi jambon) et de bonnes tranches de rigolade (en anglais), il est temps d'aller dormir pour nous, et pour vous, de passer aux chapitres ultra palpitants du récits.
Quand vous entendez la clochette, tournez la page.
...
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... ... ...
lol
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Dimanche 4 aout
Joe et moi réussissons l'exploit de nous paumer entre l'hotel et le circuit.
Heureusement, nous arriverons à l'heure et seront dans les premiers enregistrés.
Préparation des voitures (durcir les ammortisseurs, vérifier la pression des pneus), briefing, petit déjeuner pendant les tours découvertes parce qu'on est des habitués et qu'on a pas besoin des tours de découverte, et c'est parti.
Je me suis fixé 2 objectifs pour la matinée :
- travailler les reglages de suspensions et de pressions des pneus
- prendre les virages en freinant tres tot pour trouver la vitesse maxi en courbe quand la voiture n'est pas perturbée pour un transfert de masse (ah ben oui tout de suite c'est plus sérieux que les conneries de la veille)
Les 2 points ont révélé pas mal de choses :
J'avais pour habitude de régler l'arrière plus souple que l'avant, c'était une erreur qui provoquait le sous virage dans les enchainements rapides. Les 4 coins au plus dur des susp donne les meilleurs résultats.
Les pneus chauffent enormement, au cours de la journée, il faut controller la pression et en retirer... beaucoup. J'ai fini la journée avec 1.8 devant et 1.6 derriere a froid, ce qui donnait 2.2 a chaud partout.
Pour travailler les passages en courbe, je surveillais le regime en sortie, et je me suis rendu compte que dans certaines, avec transfert de masse je sortais a 4000 tours a cause de l'instabilité de la voiture, contre 5000 sans transfert de masse... édifiant !
Après cette matinée studieuse, un repas dans un buffalo dépouillé de son stock de viande (à venir, notre reportage sur les difficultés de se restaurer au Mans un dimanche midi d'aout), je me suis mis en mode passager pour aller copier les techniques de pilotages de gens rapides, une Elise S (moteur 1ZZ) avec prepa chassis et une Elise S plus récente (avec 2ZZ compressé 220ch) et chassis stock.
Y'a pas à dire, ces petits jouets, c'est sympa sur circuit J'ai été "décu" de la SC, avec un moteur sans sonorité ni caractère, rien à voir avec le bruit du moteur de l'Exige S du doc.
De plus la vmax dans la courbe Dunlop ne m'a pas "scotché" (un petit 190), donc je ne me vois pas passer du Z4M à une Elise SC. Par contre ce serait une bonne evolution pour Joe, encourageons-le dans cette voie
De mon côté, il était temps de passer à du taclage de la piste selon les règles de l'art, mixer transfert de masse ET les freinages travaillés le main permet d'atteindre des vitesses de passage et donc de sortie juste hallucinantes : sortir d'un virage à 6000 tours en 3, ca fait drole, et ca fait plein de kilometres/heure en plus par rapport aux autres.
Flirter avec la limite des pneus à ce point fait que forcément à un moment on les dépasse :
dans le S du chemin aux boeufs, le raccrochage / coup de raquette qui permet de faire le droit apres le gauche ne s'est pas fait, j'ai essayé de lever de pied pour faire prendre l'avant, j'ai essayé de remettre du gaz, mais rien a faire, les neus en surchauffe n'ont pas raccroché, du coup petit bisou aux pneus. Mon parechoc avant, a gauche, y'a des traces d'un mec garé trop pret, et à droite de la peinture des pneus du Bugatti ... il ne va pas aller en carrosserie pour rien !
De toutes facons, si on sort pas, c'est qu'on ne va pas assez vite :p
La journée se termine tranquillement, je fais une session de l'extrème juste pour voir s'il était possible de fatiguer mes Carbotech, sans succès, pneus et liquide de frein rendent l'âme avant que les plaquettes arrètent de freiner ^^ D'ailleurs on peut dire que le combo XP12/XP10 dépasse les capacités des AD08, puisque tout freinage "a fond" voire un peu moins declenche l'ABS... un truc difficilement immaginable sur une M, n'est ce pas ^^
Mes bouchons de valve ont par contre completement fondu, à cause de la chaleur dégagée par les freins :p
Une bien belle journée, perturbée (pour moi) par les contraintes toujours plus fortes chez Lotus on Track : apres le depassement par la gauche en ligne dorite uniquement, l'interdiction de chronometrer voici ... l'interdiction de fixer une camera (ou autre objet filmant) par ventouse. Il faut que ce soit collé / scotché / pincé (au choix). Super.
Donc pas de chrono et pas de video, merci à l'organisation.
Mes temps ont du progresser par rapport au 2'04"9 de l'année dernière, puisque je me suis tiré la bourre avec une Exige S 240 qui se chronométrait illégalement entre 2'01 et 2'02 sans me lacher
Nice !
Lundi 5 aout
Programme du jour : 5h de route Le Mans - Dijon via Orléans, le circuit de Dijon-Prenois étant la 2eme étape de ce trip circuit de l'été 2013.
Pour Le Mans - Orléans, nous prenons les départementales.
Moyenne bonne idée : de la ligne droite, des tracteurs, des camions, des scenic a doubler ... plus la peur du gendarme sur de la belle
route comme ca, et on va crever le plancher de la faible consommation.
Etape à Ormes, charmante petite ville visiblement pleine d'argent, et histoire de couper au plus court, on prend l'autoroute pour rejoindre Dijon, où l'hotel et surtout sa piscine nous attendent.
Le Z4 nous fera une petite joke en descidant de s'arreter sur l'autoroute, pour repartir 2km et s'arreter, et repartir, et s'arreter. et repartir. et s'arreter. et repartir.
Jusqu'a ce que je remette de l'essence dedans et que ca marche vachement mieux :p
Donc visiblement la chaleur a bousculé la jauge, et j'etais a sec ^^
Les 30 derniers kilometres pour rejoindre Dijon se feront sans probleme, et apres un petit tour en ville pour trouver des maillots de bain et de l'eau, tous en slip, et dans la piscine !
Je tiens à dire, à titre personnel, que faire une heure de piscine entre 2 circuits, c'est juste le top.
Bière, resto, vin, dodo, je m'appesantis pas plus sur le sujet.
Dans la soirée, nous voyons le ciel se couvrir et donc le risque d'avoir des orages le lendemain semble se confirmer.
Mardi 6 aout
Mon android a décidé de ne pas sonner le réveil, c'est donc Joe qui me réveille à 7h45 en frappant à la porte : "il fait beau". Sous entendu "il fait beau, alors bouge ton cul et prépare toi qu'on y soit vite" :p
Le temps de faire un plein à ras bord et on arrive en retard. Du coup briefing différé, enregistrement en retard, on mange pendant les tours découverte, alors que ce coup ci on les aurait bien fait : à part une soirée sur shift 2, Dijon tient de la découverte (j'y ai tourné en 2002 et Joe jamais).
La journée commence décidément bien mal, avec un débat entre les commissaires du circuit et l'organisation de lotus on track, pour savoir si on a le droit de décapoter ou non... pour arriver à non
Après 2 sessions sur le sec pour juste constater que la marge de progression est énorme, bam, orage, fermeture de la piste pour un peu plus de 30 minutes.
Ca pue la loose cette matinée quand même
Quand la piste rouvre, Joe se motive et y va, démontrant une belle maitrise du MR sur piste mouillée, et nous avons le plaisir de voir que globalement la piste sèche.
Je testerai le Z4M en mode "fillette appeurée", sur ce terrain, avec le DSC activé et le mode sport ... qu'elle belle combinaison, avec ca, n'importe quelle chèvre peut être rapide !!
Sur une echelle de difficulté de 1 à 10, je mettrais le Bugatti à 4 et Dijon à 8 voire 9 (220 dans la ligne droite, 140+ en courbe).
Les S peuvent se passer très vite, mais c'est dangereux : il y a du transfert de masse dans tous les sens et on va vite.
D'ailleurs Joe fera une fort belle sortie et ira s'enterrer dans les graviers à la reprise de l'après midi, se faisant au passage bien engueuler par un organisateur :p
Pendant que Joe testait la qualité des graviers, j'ai réussi, gràce à une subtile approche, à me glisser dans le siège de gauche d'une Ferrari 430 challenge straddale anglaise (donc RHD, dommage !). J'ai fait une petite video de l'interieur que je partagerai avec vous ^^
Alors pour décrire l'expérience, une Elise c'est un jouet, un peu rapide, un peu sympa sur circuit et une F430 Challenge straddale, ca tue le chien de sa mere : c'est grand, c'est leger (quand meme avec la clim), y'a pas d'insonorisant, ca pousse, ca tourne, ca freine, ca gueule, l'intérieur est en alcantara, y'a un bouton pour la marche arrière, c'est trop ENORME !!
D'ailleurs la journée finira de manière énorme, une belle bourre avec une Exige 280Ch qui fera passer toutes les autres voitures pour arrètées... mais pas de video, pas de chrono, dommage
Bilan : quand meme une journée bien meillure que prevue sur le plan de la meteo, qui donne tres envie d'y revenir, avec un autre club pour se chronometrer et filmer convenablement, en prenant le meme hotel (pour la piscine) et avec un peu plus de temps pour se promener dans Dijon et tester plus de restaurants la bas !
Sur Joe, je renouvelle mon commentaire : tu es aux limites du MR, aller "plus vite" sans passer sur des pneus plus extremes et/ou augmenter la puissance se traduira par des sorties de pistes plus nombreuses et plus fortes que ce qui s'est produit à Dijon.